Un virus qui nous affecte tous, d’un océan à l’autre.
À moins de vivre sous une roche, vous savez que c’est le sujet de l’heure en ce moment à l’échelle mondiale : la propagation du virus nCov-19 et la maladie causée par le virus, le COVID-19. Dois-je m’inquiéter?
Je m’inquiète MAIS…
Maintenant, je vois plus que je m’inquiète
Tous dans le même bâteau sur une mer agitée, nous arriverons à bon port en restant unis et solidaires, et en suivant scrupuleusement les recommandations et les directives de notre gouvernement.
Protégeons-nous et sauvons des vies!
Guy Roberge, Directeur général
Incursion dans l’univers du vieillissement de la peau : l’inflammaging
L’inflammaging se définit comme un processus de vieillissement cutané qui dégrade les membranes cellulaires, lèse les fibres de collagène et d’élastine de la peau. Avec le temps, le teint perd de son éclat et les rides se font plus présentes. En cause, certains facteurs externes comme la pollution, le stress, le manque de sommeil ou les régimes mal adaptés. Mais aussi certains facteurs internes, comme le fonctionnement même de nos cellules.
Pour se défendre contre ce processus inflammaging, il est important de favoriser les défenses naturelles de la peau en régénérant la barrière d’hydratation et en luttant contre les effets de l’accélération du vieillissement cutané. Certaines technologies dites anti-inflammaging lutte contre ce processus de vieillissement. Voici 3 technologies innovantes anti-inflammaging se retrouvant dans la Crème AquaIMUNITA Probio Omega Cell, gagnante d’un prix de l’innovation :
1- Les cellules souches végétales
2- Les technologies de probiotiques
3- La biotechnologie cosméceutique d’origine végétale
De janvier à mars 2020, profitez du Programme Renaissance pour découvrir la Crème AquaIMUNITA Probio Omega Cell et ainsi redonner à votre peau une apparence beauté santé. Informez-vous dès maintenantmailto:info@dermessece.ca.
Note au lecteur : Information éducative selon des études in vitro et/ou in vivo et/ou ex vivo sur les ingrédients qui ne représente pas les fonctions du concept ou des produits. Les informations sont tirées du site Aquafolia.
Introduction
Le saviez-vous? Depuis janvier 2017, un nouveau label biologique a été créé pour réglementer les produits cosmétiques biologiques : le label « Écocert–Cosmos Organic ». Depuis plusieurs années en Europe, les consommateurs écoresponsables ont eu le choix parmi de nombreux labels biologiques ayant chacun leurs propres règles et exigences spécifiques d’un pays à l’autre. En janvier 2017, le nouveau label biologique « Cosmos » a été créé dans le but d’harmoniser ces différentes règles de certifications des cosmétiques biologiques et naturels entre les pays. Cinq associations et organismes de certification européens – Écocert (France), Cosmebio (France), BDIH (Allemagne), AIAB / ICEA (Italie) et Soil Association (Royaume-Uni) – travaillant ensemble sur la promotion de produits biologiques et naturels ont initié le projet. Ce nouveau label biologique définit ainsi des exigences minimales communes et offre des garanties identiques aux consommateurs à l’échelle internationale. Il représente en Europe le label le plus exigeant en matière de cosmétiques biologiques et naturels.
Le référentiel Écocert
Écocert a été le tout premier organisme de certification à développer des standards pour les « cosmétiques naturels et biologiques ». Fondé en France en 1991, Écocert s’est spécialisé dans la certification des produits biologiques et s’est ainsi imposé comme une référence mondiale en matière de certification biologique notamment auprès des consommateurs et des professionnels. La norme Écocert a été conçue pour inspecter les ingrédients, le processus de fabrication et l’emballage des produits cosmétiques afin de s’assurer de la conformité des matières premières, des formules ainsi que des emballages utilisés. Seuls des produits respectueux de l’environnement et issus de la « chimie verte » sont en mesure d’être approuvés et accrédités par Écocert. L’organisme s’efforce ainsi de promouvoir l’utilisation d’ingrédients issus de ressources renouvelables et de procédés de production et de fabrication respectueux de l’environnement.
Le référentiel Cosmos
Le référentiel Cosmos reprend tous les principes du référentiel Écocert. Ce nouveau référentiel impose des règles spécifiques qui couvrent tous les aspects de l’approvisionnement, de la fabrication, de la production, du marketing et du contrôle des produits cosmétiques. Le processus de certification comprend un audit annuel des entreprises, des fournisseurs et des fabricants enregistrés afin que toutes les exigences du référentiel Cosmos soient respectées.
Les principes directeurs
Les principes directeurs du référentiel Cosmos sont de :
Les ingrédients
Seuls les ingrédients biodégradables sont acceptés dans les formulations. La norme Cosmos répertorie les types d’ingrédients utilisés en cinq catégories et définit les exigences pour chacune d’elles.
L’emballage
Les emballages se doivent d’être écologiques, recyclables et réduits à leur minimum. Un plan environnemental de gestion des déchets pour le site de production doit être instauré.
L’étiquetage
La certification Cosmos Organic impose à ce que 95% des agro-ingrédients du produit soient certifiés biologiques. Le produit fini doit contenir au moins 20% d’ingrédients biologiques transformés physiquement et/ou chimiquement, sans tenir compte de l’eau et des minéraux. Les 80% restants du produit fini peuvent provenir d’origine naturelle et ne sont pas utilisés dans le calcul du pourcentage d’ingrédients biologiques. Pour les produits à rincer comprenant une teneur plus élevée en eau, le produit fini doit contenir au moins 10% d’ingrédients biologiques.
Il existe en cosmétique un autre niveau de certification : Cosmos Natural, pour lequel les exigences sont inférieures aux exigences Cosmos Organic.
Nos produits de soins de la peau BioTense Bio|Organic sont fabriqués et conçus au Québec selon les exigences du référentiel Cosmos et ont été certifiés biologiques par Écocert sous le standard Cosmos Organic.
Carole Senécal, bioesthéticienne
Source : Blogue Nelly De Vuyst
Six ans après l’ouverture de la clinique sur la rue Samuel-Hoyt, 30 ans après l’obtention de mon diplôme en esthétique, j’ai le plaisir de vous annoncer une grande nouvelle! Afin d’atteindre nos objectifs d’expansion et de continuer à vous offrir de nouveaux produits et services qui puisent leur force dans la nature, la science et l’innovation, dermessence vous accueillera au Carrefour Santé Globale (2381, rue Principale Ouest, bureau 110) à partir du 3 octobre.
Après réflexion, le déménagement au Carrefour Santé Globale était simplement un choix logique pour le développement de l’entreprise. Les organisations sur place prônent la santé, le bien-être, la beauté et la naturalité… tout comme nous!
Je m’avoue fébrile et touchée. Ce changement s’effectue grâce à votre fidélité et à votre confiance témoignée depuis si longtemps. Sans vous, l’éclosion et l’avancement de ce projet n’aurait jamais pointé le bout du nez. Nous tournons ensemble une nouvelle page d’histoire.
Un renouveau
En consolidant sa position de leader en vente de produits et de services bioesthétiques d’origine québécoise, dermessence offre maintenant quatre lignes de soins performants de calibre international : Aquafolia, dermessence, BioTense et Phytaction. D’ailleurs deux nouveautés s’ajoutent à dermessence pour l’ouverture au Carrefour Santé Globale:
La gamme dermessence
Vos commentaires sur la gamme dermessence demeurent hautement positifs. Je vous ai parlé de ma nouvelle ligne de produits au mois d’avril sur le blogue. Même avec le déménagement, nous continueront d’offrir nos produits, pensés pour les besoins spécifiques de nos clients. dermessence offre une ligne de dermocosmétiques écoresponsables et fabriqués au Québec, qui combinent le meilleur de la science et de la nature. Grâce à plus de 45 ans de recherche et d’expertise, nous proposons des produits créés selon les dernières découvertes en cosmétologie: nous travaillons avec de nouvelles générations d’ingrédients, des matières premières issues de l’agriculture biologique, des principes actifs, dont l’efficacité pour un problème spécifique a été établie en laboratoire indépendant, et des formules innovantes, performantes et sécuritaires qui répondent aux tendances de l’industrie.
Naturellement différente des salons de beauté traditionnels
La Clinique bioesthétique dermessence, située à Magog dans les Cantons-de-l’Est, vous accueille dans l’univers de la naturo-esthétique et de la cosmétologie bio-active: soins traitants et rajeunissants, produits de beauté écologiques certifiés bio et 100% d’origine naturelle, techniques d’avant-garde efficaces non invasives, et résultats visibles et durables sans avoir recours à l’acte médical.
À votre agenda
Votre prochain rendez-vous se déroulera à notre nouvelle clinique située au Carrefour Santé Globale dès le 3 octobre. Je vous accueillerai toujours avec le sourire.
Cordialement vôtre,
Carole Senécal, bioesthéticienne
Introduction
Existe-t-il un bouquin intitulé La stimulation cellulaire par mécanotransduction pour les nuls ? Non ? Alors, je devrai vous fournir quelques informations de base. Régulièrement, des femmes et des hommes me questionnent sur cette pratique. Pas étonnant étant donné que je propose depuis des années à ma clientèle d’employer cette technique relativement inconnue lors de soins visages et corps.
La stimulation cellulaire et la mécanotransduction
Grosso modo, la stimulation cellulaire permet de réactiver en profondeur l’activité cellulaire endormie en stimulant mécaniquement la peau (mécanotransduction) de manière indolore et non invasive. Ses nombreux champs d’application regroupent la santé, la beauté et le bien-être. La stimulation cellulaire répond aux objectifs beauté-antiâge de toutes les peaux (en perte de densité, affaissée, fine et ridée…) tout en s’adaptant aux contours du visage (ovale, yeux, lèvres…) et aux zones cutanées (front, pommettes, joues, cou et décolleté). Ce traitement est administré à l’aide d’un appareil spécialisé multifonctions et convient aussi bien aux femmes qu’aux hommes.
La mécanotransduction (stretch cellulaire, massage tissulaire profond) est une stimulation mécanique réalisée à la surface de la peau qui adresse un signal en profondeur aux cellules cibles, les fibroblastes. Ce signal réactive la production de collagène et d’élastine par les fibroblastes. La mécanotransduction exerce des actions mécaniques d’étirement sur les cellules du corps humain et de leur environnement conjonctif. Ces mouvements d’assouplissement influencent et stimulent l’activité cellulaire pour en optimiser les fonctionnalités et les échanges. Il s’agit d’activer naturellement les fonctions cellulaires du corps, de les entraîner à rester plus jeunes plus longtemps et à fournir à notre organisme les éléments essentiels à son équilibre. Le mécanisme d’action implique l’augmentation de la production de collagène et de l’élastine, l’amélioration de la néovascularisation, de l’élasticité, de la fermeté, du teint et de l’éclat cutané.
Les fibroblastes
Les fibroblastes sont les cellules du derme responsables de la sécrétion des fibres d’élastine et de collagène ainsi que des glycosaminoglycanes qui forment la matrice de soutien du derme. Ils sont insérés dans la matrice fibreuse et restent liés au réseau de fibres qu’ils produisent. Avec l’âge, les fribroblastes, en plus de voir leur nombre diminuer, sont également moins productifs, ce qui entraîne une baisse de macromolécules de la matrice intercellulaire. Le tissu de soutien est donc moins dense et a tendance à s’affaisser.
À chacun sa machine !
La technique de stimulation cellulaire par mécanotransduction n’est pas nouvelle. Par contre, les appareils que l’on retrouve sur le marché et qui sont utilisés par les professionnels de la santé et de la beauté ont connu des progrès technologiques significatifs au fil de la dernière décennie. Clinique dermessence a opté pour la biotechnologie LiveFlux : un appareil thérapeutique performant, 100 % naturel, 100 % non invasif, et qui permet de traiter dans le respect de l’intégrité de la peau. En savoir plus sur le LiveFlux
Existe-t-il d’autres techniques pour générer du collagène et de l’élastine ?
« Parmi les méthodes qui stimulent la production de nouveau collagène, la préférence est donnée aujourd’hui aux méthodes naturelles, mécaniques. En effet, il a été démontré que l’étirement mécanique d’un fibroblaste stimulait la production de collagène nouveau et d’élastine. Ce mécanisme a été nommé mécanotransduction. Il existe d’autres façons de stimuler la production de collagène par effet thermique ou chimique. En effet, une élévation thermique des fibroblastes ou l’injection de substances chimiques agressives permettent, à l’instar d’une cicatrice, de stimuler la production de collagène. Mais il s’agit de collagène cicatriciel ; la qualité des tissus concernés est mauvaise. L’utilisation répétée de telles méthodes peut conduire à des phénomènes de fibrose qui, à la longue, nuira à l’élasticité et la souplesse des tissus. » Dr Philippe Blanchemaison
Carole Senécal, bioesthéticienne
Introduction
Si dans les années 90 le marché des cosmétiques pour homme passait inaperçu (4 % seulement avouait utiliser des soins masculins), aujourd’hui ils sont 50 % à utiliser régulièrement des produits qui leur sont consacrer. Il est donc impératif pour les professionnels de l’esthétique de connaître parfaitement leur peau et les problèmes spécifiques de celle-ci. Très différente de celle des femmes, la peau masculine réclame des soins qui s’adaptent à sa physiologie et répondent à leurs attentes. Les hommes ont les mêmes préoccupations que les femmes; ils veulent une belle peau , mais ils peuvent avoir une peau sensible, à tendance acnéique ou vouloir lutter contre les signes de l’âge.
Qu’est-ce qui a changé cette dernière décennie?
D’une part, l’homme d’aujourd’hui est toujours plus préoccupé par son apparence. Dans une société en perpétuelle évolution, il est devenu essentiel de se présenter au mieux, et donc de s’occuper de sa peau. D’autre part, on constate une véritable évolution dans les mentalités. Prendre soin de soi au masculin n’est désormais plus un tabou, ni pour les hommes, ni pour les femmes. L’hygiène n’est plus synonyme de virilité ou de féminité mais de bien-être, et depuis quelques années, le bien-être et la santé sont devenus des priorités pour une majorité d’hommes.
De réelles différences entre les peaux masculines et féminines
La testostérone détermine les caractéristiques masculines de la peau des hommes et lui donne une structure différente de celle de la peau féminine. Si la peau de chacun est unique, la peau masculine, sur le corps et le visage, est en général plus épaisse, plus grasse et, par conséquent, vieillit différemment.
Comment prendre soin de sa peau?
Messieurs, ne pensez pas que les rituels beauté sont uniquement réservés aux femmes! Certes votre peau est très différente de celle de la gent féminine, mais elle nécessite autant d’attention et de soins.
Conseils en rafale
Carole Senécal, bioesthéticienne
Du nouveau chez dermessence : la maison lance sa ligne de dermocosmétiques.
Introduction
Dès l’obtention de mon diplôme d’esthéticienne en 1987, je souhaitais créer ma propre ligne de cosmétiques. Ce rêve est revenu me chatouiller à l’ouverture de la Clinique dermessence, en novembre 2011, et ne me quitte plus depuis. Un peu plus de cinq ans se sont maintenant écoulés et, après avoir franchi un parcours semé d’embûches, j’ai concrétisé ce projet qui me tient tant à cœur. J’ai l’immense plaisir de vous présenter ma ligne de soins lifting et antiâge pour la peau, signée dermessence.
Innovation, performance et naturalité
dermessence offre une ligne de dermocosmétiques écoresponsables et fabriqués au Québec, qui combinent le meilleur de la science et de la nature. Grâce à plus de 45 ans de recherche et d’expertise, nous proposons des produits créés selon les dernières découvertes en cosmétologie : nous travaillons avec de nouvelles générations d’ingrédients, des matières premières issues de l’agriculture biologique, des principes actifs, dont l’efficacité pour un problème spécifique a été établie en laboratoire indépendant, et des formules innovantes, performantes et sécuritaires qui répondent aux tendances de l’industrie. J’ai conçu des soins protecteurs et antiâge efficaces. Adieu les signes de l’âge, au revoir les dommages causés à la peau!
Standards de fabrication élevés
Mon laboratoire partenaire et moi accordons une importance toute particulière à la sélection des matières premières et des ingrédients. Chaque principe actif est minutieusement choisi dans son intégrité afin d’offrir des résultats visibles et durables. Les extraits de plantes et les huiles essentielles, en plus de provenir de matières premières issues de l’agriculture biologique, sont cultivés sans pesticides ni herbicides. Nous développons nos formules écoresponsables en respectant l’environnement et en nous pliant aux plus hauts standards de fabrication. Nous priorisons la sécurité et la satisfaction des consommateurs! Des contrôles rigoureux de la qualité et des tests dermatologiques sont de plus effectués selon les standards et les normes de Santé Canada et de la FDA. Nous certifions ainsi l’innocuité et la performance de nos formules.
Formules naturelles
Nos dermocosmétiques sont conçus à partir de formules naturelles. Nous sommes fiers de notre liste d’ingrédients! Extraits de plantes biologiques ; Facteurs de croissance ; Huiles essentielles ; Peptides ; Cellules souches ; Vitamine C et E ; Liposomes ; Oligosaccharides ; Oméga 3 et 6 ; Prébiotiques ; Collagène marin ; Acide hyaluronique ; AHA ; Rétinol ; Matières actives brevetées ; Ingrédients biologiques.
Formules exemptes de :
Parabène ; Silicone ; Propylène glycol ; Huile minérale ; SLS (sodium-lauryl-sulfate) ; SLES (sodium-lauryl-ethyl-sulfate) ; MIT (méthylisothiazolinone) ; Dimethicone. Vous ne désirez pas retrouver ces produits sur votre peau ou dans votre environnement… Nous non plus!
Huit produits signés dermessence
Vous pouvez vous procurer ces produits à la clinique. Je me ferai un plaisir de vous conseiller!
Découvrez-les sur notre Boutique dermessence… Vive la Science Verte!
Carole Senécal, bioesthéticienne
Introduction
Le présent billet fait suite à celui du 8 mars qui portait sur les facteurs qui accélèrent le processus de vieillissement cutané. Aujourd’hui, j’aborderai la question « Comment ralentir ce processus ? » Le vieillissement de la peau est un processus physiologique normal génétiquement programmé, mais qui peut s’accélérer à la suite de la combinaison de tous les événements biologiques qui surviennent au cours de la vie. Il se produit donc en fonction de nos comportements et nous ne sommes pas tous égaux face à lui. Il existe de nombreuses techniques esthétiques permettant d’en limiter les conséquences. Mais il faut savoir que la meilleure des attitudes est de prévenir le vieillissement extrinsèque (provoqué par des éléments extérieurs), en limitant ses facteurs déclencheurs, en particulier le soleil.
Se protéger du soleil
La lumière du soleil représente le principal facteur du vieillissement de la peau. L’exposition solaire prolongée pendant des années influence le vieillissement cutané prématuré. Des rides plus nombreuses peuvent apparaître et des taches brunes, se multiplier. La peau devient alors moins souple. Il est nécessaire de se protéger du soleil et d’appliquer une protection solaire adaptée à l’index UV. Attention, si rester au soleil est agréable, il ne faut pas en abuser.
Boire suffisamment
Il est primordial de boire en moyenne 1,5 litre d’eau par jour, de façon régulière tout au long de la journée. En effet, les facteurs extérieurs vont altérer le film protecteur formé par l’eau et la graisse. L’eau va alors s’évaporer par les trous formés à la surface de la peau. Il peut en résulter un manque d’eau dans les différentes couches de la peau, ce qui aura plusieurs conséquences : les cellules gorgées d’eau ne vont plus se multiplier, elles vont se désordonner et ne plus maintenir les éléments tels que le collagène et l’élastine, à l’origine de l’élasticité de la peau.
Ne pas fumer
Fumer accélère considérablement le vieillissement cutané, réduit l’élasticité de la peau et rend le teint terne. En arrêtant de fumer, on cesse de respirer les produits chimiques et la nicotine contenus dans les cigarettes, ce qui améliore l’apparence de la peau. Après l’arrêt du tabac, la peau reprend rapidement une couleur plus vive et une certaine élasticité.
Lutter contre le stress
Le stress contribue au vieillissement prématuré de la peau. Il touche un grand nombre de personnes et se manifeste généralement par une irritabilité, des angoisses et un sentiment global de mal-être. Véritable fléau du 21e siècle, le stress peut désormais être prévenu et combattu par des méthodes qui ont fait leurs preuves : massothérapie, acupuncture, yoga…
Bien dormir
Des horaires de sommeil réguliers doivent être adoptés. Il est suggéré de se réveiller à son rythme et de faire une courte sieste après le dîner. On doit éviter les excitants après 15 heures et les somnifères. Un souper léger doit être pris au moins 2 heures avant d’aller se coucher. Il est recommandé de se constituer un environnement favorable au sommeil et de privilégier la relaxation et les activités calmes en fin de journée.
Bien se nourrir
Un régime équilibré riche en fruits et en légumes garantira un apport en antioxydants, ce qui contribuera à limiter les effets néfastes des radicaux libres sur la peau. Il est recommandé d’avoir une alimentation aussi variée que possible, mais certains aliments, connus pour leur richesse en antioxydants, auraient un effet protecteur sur la peau : les carottes, les abricots, ainsi que les autres fruits et légumes orange et jaunes, les myrtilles, les légumes verts feuillus, les poivrons, les tomates, les haricots, le poisson (notamment le saumon) et les noix. Il faut également éviter de consommer les aliments dont les effets néfastes ont été prouvés. Il a par exemple été démontré qu’une alimentation trop riche en lipides et en glucides accélère le vieillissement cutané.
Suivre les conseils de son esthéticienne
La prévention et la réponse cosmétique permettent d’enrayer certains mécanismes et d’en prévenir d’autres. S’il est impossible d’aller à l’encontre du vieillissement naturel des cellules, il est possible cependant d’en limiter les conséquences visibles. Plusieurs molécules ont désormais fait leurs preuves dans des expériences en laboratoire et dans la vie de tous les jours.
La peau change à chaque étape de la vie et les soins qui lui sont prodigués doivent s’adapter à son évolution. Si votre peau est en bon état, des soins appropriés lui permettront de le rester. Si ce n’est pas le cas, une routine méthodique doit être entreprise. Une routine de soin de la peau passe par trois étapes : l’hygiène, le soin et l’application d’une protection solaire.
Carole Senécal, bioesthéticienne
(Source complémentaire : world wide web)
Introduction
Le passage du temps nous affecte tous, il marque le corps, force les traits, creuse les rides. Le vieillissement de la peau est sans doute l’élément le plus visible de ce phénomène et devient ainsi un sujet de préoccupation majeur pour l’individu et le cosmétologue. Nous allons tous vieillir, mais la question est de savoir comment. Vieillir en beauté ? Ou prendre un coup de vieux ? Comment peut-on prévenir le vieillissement prématuré de la peau ? En comprendre les mécanismes est indispensable pour qui veut en retarder les effets.
Les mécanismes du vieillissement
Le vieillissement, programmé depuis des millions d’années dans notre génome, est un processus naturel pour l’homme et la femme. Si, dans le premier quart de notre vie, nous sommes capables de lutter contre ce phénomène, à partir du deuxième quart (25-50 ans) notre système immunitaire faiblit et ne nous permet plus de nous défendre complètement contre l’attaque des germes. Ces derniers vont générer des radicaux libres, molécules réactives dérivées de l’oxygène, qui vont créer des dommages à nos tissus. Les capacités fonctionnelles des mitochondries (nos petites centrales énergétiques) diminuent : la phosphorylation oxydative est amoindrie. Il se crée alors un déséquilibre entre un excès de radicaux libres et une insuffisance des antioxydants que nous fabriquons ou que nous ingérons : c’est le stress oxydatif.
Le stress oxydatif
Le stress oxydatif attaque les cellules de la peau. L’organisme a son propre système de défense pour neutraliser les dommages liés aux radicaux libres, mais avec l’âge, l’efficacité de ce système décline et notre besoin en antioxydants augmente. À ce vieillissement génétiquement programmé s’ajoutent des facteurs environnementaux qui vont accélérer ce processus. Nos comportements peuvent également largement influer sur l’aspect de notre peau. Les dermatologues estiment que 90 % du vieillissement cutané est dû à ces facteurs exogènes.
Les facteurs qui accélèrent le processus de vieillissement cutané
Le vieillissement cutané est un mécanisme cellulaire complexe ayant plusieurs facteurs. Il est marqué cliniquement par une perte d’élasticité des tissus (perte de la propriété à recouvrer son état initial après étirement), un changement de texture de la peau (épaississement ou amincissement) et en superficie, l’apparition d’anomalies superficielles (petits vaisseaux, taches brunes…). Le vieillissement de la peau résulte de deux processus biologiques différents qui peuvent être concomitants. D’une part, le vieillissement intrinsèque ou chronologique constitue un phénomène naturel qui touche tous les organes. Il est marqué en superficie par une dégénérescence des cellules et des mutations pouvant mener à la mort cellulaire et, dans les couches profondes, à une transformation des fibres élastiques et collagènes. D’autre part, le vieillissement extrinsèque ou photovieillissement représente l’ensemble des facteurs environnementaux qui accélèrent le vieillissement naturel.
Le vieillissement intrinsèque, un processus naturel génétique
Certaines causes du vieillissement de la peau du visage sont inévitables et irréversibles. Notre âge biologique détermine les changements structurels de la peau et l’efficacité des fonctions cellulaires, qui ralentissent chaque année. L’irrigation sanguine de la peau diminue, ce qui signifie que l’apport en nutriments et en oxygène à la surface de la peau est moindre. L’éclat rosé de la peau, signe de jeunesse, s’efface pour laisser place à un teint plus terne. La génétique joue également un rôle important dans le vieillissement de la peau. Notre origine ethnique et notre type de peau influencent la vitesse à laquelle les signes du vieillissement se dessinent sur notre peau. Par exemple, les rides apparaîtront plus tôt sur une peau claire et sensible que sur une peau asiatique, qui pourra en revanche être prédisposée à une pigmentation inégale.
N’oublions pas les hormones et le myo-vieillissement
Le vieillissement est également conditionné par nos hormones. La peau est un tissu sensible aux hormones sexuelles, notamment aux œstrogènes (hormones de la femme). C’est pourquoi l’arrivée de la ménopause aura des conséquences sur la peau. La carence en progestérones et en œstrogènes accentue le vieillissement cutané. La disparition des hormones féminines laisse le champ libre à une petite quantité d’hormones masculines présentes naturellement chez la femme, ce qui peut parfois avoir pour conséquence une peau plus grasse. Le myo-vieillissement ou le vieillissement causé par la contraction des muscles du visage est induit par les mouvements naturels répétés du visage, il déclenche l’apparition des rides. Les muscles peauciers génèrent des forces de tension qui provoquent des modifications au niveau du derme.
Le vieillissement extrinsèque, un processus provoqué par des facteurs externes
Le vieillissement extrinsèque est dû aux éléments extérieurs qui ont une influence sur la santé de notre peau : le tabac, l’alcool, les médicaments, la malnutrition, les maladies, le manque de sommeil, les agressions climatiques, le stress, la pollution, une routine de soin insuffisante… et, surtout, les expositions au soleil. En effet, le soleil est responsable d’un vieillissement prématuré de la peau que l’on appelle le vieillissement actinique, photo-induit ou héliodermique. Sous l’effet des radiations UV, les radicaux libres (principaux ennemis de la peau) apparaissent en plus grande quantité dans la peau et créent des dommages qui accélèrent le vieillissement cutané. Les rayons UV seraient responsables à eux seuls de 80 % du vieillissement cutané.
Peut-on prévenir les effets du vieillissement ? Quelles sont les façons ?
Ces questions feront l’objet de mon prochain billet qui paraîtra en avril. Je vous invite à me suivre!
Carole Senécal, bioesthéticienne
(Source complémentaire : world wide web)
Billet de Nadine Fabréga, Directrice scientifique des Laboratoires PHYT’S
Introduction
Gel douche, shampooing, crème hydratante, maquillage… nous utilisons au quotidien des dizaines de produits cosmétiques. Nous oublions parfois qu’une utilisation externe peut aussi être nuisible à la santé. Notre peau est une vraie éponge, les substances chimiques dangereuses qui composent parfois les soins du quotidien pénètrent dans notre organisme. Il faut donc être particulièrement vigilants en ce qui concerne les ingrédients cosmétiques des produits que nous utilisons. L’exposition aux perturbateurs endocriniens est de plus en plus reliée aux grandes maladies contemporaines : troubles de la reproduction, troubles neurocomportementaux, cancers hormonodépendants et écotoxicité. Voici un point sur 10 ingrédients cosmétiques à absolument éviter.
1. Le méthylisothiazolinone (MIT) et le méthylchloroisothiazolinone (MCIT)
Ces ingrédients utilisés comme conservateurs, que l’on trouve dans les crèmes hydratantes, les lingettes pour bébés, les shampooings… sont des allergènes dont on a beaucoup parlé ces dernières années. En effet, avec la remise en cause des parabens, ils ont été plus souvent intégrés dans la composition des cosmétiques. Ces substances sont très allergisantes pour toute la famille, particulièrement dans les produits non rincés qui restent en contact avec la peau de façon prolongée.
2. L’ethyhexyl methoxycinnamate, les benzophénones
Présents dans les crèmes de jour, les fonds de teint mais aussi les sticks à lèvres, ces filtres anti-UV font partie des perturbateurs endocriniens, ces agents chimiques qui peuvent bouleverser l’équilibre hormonal. Contrairement aux apparences, ces ingrédients cosmétiques ne sont pas uniquement présents dans des produits solaires ou faisant mention d’une protection contre les ultraviolets. On les trouve souvent utilisés inutilement dans des produits capillaires ou lotions après-rasage par exemple, parfois pour protéger les textures des UV dans des contenants transparents. L’Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) recommande d’ailleurs d’en limiter l’utilisation.
3. Le BHA
Le butyl hydroxyanisole est utilisé comme antioxydant et conservateur pour les corps gras des crèmes hydratantes, les shampooings… Cet ingrédient cosmétique, suspecté d’être un perturbateur endocrinien (baisse des taux hormonaux), fait partie des substances potentiellement cancérigènes selon le CIRC (Centre international de recherche sur le cancer). De fait, il est de plus en plus rare dans l’offre cosmétique.
4. Le butylparaben, methylparaben, ethylparaben, propylparaben
Les parabens font parler d’eux depuis de nombreuses années. Les plus dangereux sont interdits depuis 2014 (isobutyl, isopropyl, benzyl, pentyl, phenylparaben), d’autres sont autorisés en limitant leur concentration, alors qu’ils sont considérés comme perturbateurs endocriniens… Bref, il est difficile de s’y retrouver. Si tous les parabens ne sont pas à considérer de la même façon, il faut toutefois se méfier de ce conservateur et retenir que ceux commençant par P ou B ne sont « Pas Bons » !
5. La phénylènediamine
Cet ingrédient cosmétique est un colorant que l’on trouve principalement dans les colorations capillaires ou les tatouages éphémères. Cette substance très allergène est un sensibilisant fort qui peut entraîner l’eczéma. Il peut aussi contenir des métaux lourds toxiques pour le cerveau.
6. Le triclosan
Le triclosan est un conservateur antibactérien présent dans les déodorants, les nettoyants intimes ou les dentifrices. Ce biocide est aussi beaucoup utilisé dans les savons et gels antibactériens. C’est un perturbateur endocrinien pouvant bouleverser le fonctionnement du système hormonal. Il est soupçonné d’être responsable de certains cancers et d’altérer la fertilité. Son utilisation est d’ailleurs remise en cause face à la résistance de certaines bactéries.
7. Le formaldéhyde
Formol ; Formalin ; Formic aldehyde ; Paraform ; Methanal ; Methyl aldehyde ; Methylene oxide ; Oxymethylene ; Oxomethane ; DMDM hydantoin ; Diazolidinyl urea ; Imidazolidinyl urea ; Methenamine ; Quarternium-15. Connu sous le nom de formol lorsqu’il est dissout dans l’eau, le formaldéhyde est un Composé Organique Volatil (COV). Il est utilisé comme conservateur antimicrobien. Le formaldéhyde est cancérogène par inhalation (selon CIRC), allergisant et irritant (pour les yeux qu’il peut brûler et les bronches en cas d’inhalation). Or, le formaldéhyde contenu dans les cosmétiques pourrait s’en dégager en petites quantités sous forme de gaz résiduel et ensuite être inhalé. Les formaldéhydes sont maintenant remplacés en partie par les parabènes, également nocifs pour la santé, on ne les retrouve plus que dans les vernis à ongles.
8. Le diéthylphtalate
C’est un perturbateur endocrinien (baisse de la fertilité, malformations, cancers), écotoxique. Les phtalates sont utilisés dans les vernis et les parfums de synthèse.
9. Le cyclopentasiloxane
C’est un perturbateur endocrinien dont les dangers sont liés aux fonctions reproductrices. Non biodégradable, il est bioaccumulable et toxique pour la flore et la faune. C’est un dérivé du silicone, utilisé comme émollient pour adoucir la peau. Il donne une sensation d’hydratation immédiate, même si elle n’est que superficielle. On trouve cet ingrédient cosmétique dans les shampooings, les laits corporels ou les déodorants.
10. Nonylphénol
C’est un perturbateur endocrinien qui présente un risque potentiel pour la fertilité et le fœtus par son action œstrogénique. Cancérigène, il est aussi particulièrement écotoxique. C’est un tensio-actif utilisé dans des shampooings.